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Ma démarche

Chacun de mes sujets sont en relation avec un instant vécu, relatant une ambiance distincte. Chaque fois que je suis attiré par un paysage c’est pour la magie de sa lumière du moment et alors j’aime prendre le temps de laisser mûrir cette image quelques jours, me permettant de ne retenir que l’essentiel. Dans cette démarche, ma quête est de capter l’invisible pour ultimement permettre au spectateur de vivre l’air, la lumière, les odeurs, le son de la cigale, les clapotis du dégel d’un ruisseau ou le bruit de fond d’une journée de pluie créé par les pneus sur une chaussée ruisselante du centre ville. Pour réussir à réaliser un paysage d’hiver crédible en période de canicule, je dois absolument revivre les sensations de froid et de silence d’une randonnée de février... La plus grande leçon que mon professeur et mentor Louis Boekhout m’eût enseignée fût et restera: lorsque tu peins un arbre, sois un arbre...

 

Né en 1972 à St-Émile-de-Suffolk, village en Outaouais, Martin Blanchet n’oubliera jamais les enseignements de son maître et mentor d’origine hollandaise dont les études à l’Académie des Beaux-arts d’Anvers lui ont appris la rigueur dans l’exécution d’une œuvre, rigueur qu’il a léguée à son très jeune élève.

 

En fin d’adolescence, il perfectionne son art auprès de Louis Robichaud et continue son parcours d’autodidacte par ses lectures et des voyages en Europe décuplant ses visites aux musées.  Ayant choisi au départ l’art animalier comme mode d’expression, il participe alors sur une période de cinq ans à une trentaine d’expositions et concours en France notamment en 1991, au prestigieux Salon d’automne du Grand Palais à Paris.  Il remporte à ce moment différents prix et mentions dont une mention d’honneur qui lui tient particulièrement à cœur car cette mention obtenue dans la catégorie figuration de ce Salon International des Seigneurs de l’Art à Aix-en-Provence est jugée par un jury composé alors de certains élèves de Cézanne.  

 

Durant cette même période, la nature et l’atmosphère du moment prennent de plus en plus d’espace dans son sujet, les animaux se confondant dans l’environnement.  Riche de ses expériences à l’étranger, il se taille une place dans le marché québécois et canadien en débutant sa collaboration en 1997 avec l’Agence Imagin’Art qui le représente encore à ce jour.

 

Nonobstant de ses 26 ans, la Galerie d'art Michel Bigué le prend sous son aile en 1998 en lui offrant d’emblée un solo. Au cours de cette même année, son travail est présenté à L’Art Expo de New-York en vue d’une expansion de son marché vers les Etats-Unis.  Pendant ce temps au Canada, les expositions se multiplient car en plus de la Galerie d'art Michel Bigué, les galeries: Le Balcon d’art, La Galerie d’art Solange Lebel, Masters Gallery, Canadian Fine Arts, Towne Square Gallery ainsi que la Galerie Art et Style présentent son travail avec fierté.  

Les balcons de Lavalette 5x7
Charlot 4x6
Samedi soir rue St-Jean Québec 7x5
Notre ami Mimi 6x8
Rue St-Denis Mtl 6x4
Vieux Québec 4x6
Le pont de Brooklyne, 5x7

Puisqu’on ne dessine jamais trop, j’apprécie l’exercice de ces pauses de la couleur m’obligeant à visualiser la forme uniquement par la lumière et à jongler avec ses effets pour définir le sujet.  J'aime particulièrement le mariage du plomb avec l’aquarelle car à mon avis, ils deviennent remarquablement complémentaires sur papier d’Arches.

À travers les années, il bénéficiera d’une couverture média bien étoffée puisqu’une multitude d’articles et entrevues lui sont attribués.  Encore une fois malgré ses 20 ans, Radio-Canada télévision et radio lui offrent une entrevue suivie en 1996 du Journal de Montréal, du Journal Le Soleil ainsi que Le Droit en 1998 et 2011.  Dans le cadre de son dernier solo à la Galerie d'art Michel Bigué en 2008, célébrant leurs 10 ans de collaboration, un catalogue d’exposition de 58 pages est édité par la galerie.  Il participe également à des ouvrages d’Henri Rivard Éditeur dans sa collection Beaux livres.  Au fil des ans, les magazines d’art canadien tels le Parcours et le Magazin’Art ont à différents moments publié des articles de fond et plus récemment en 2012 c’est le Magazine australo-américain, International Artist qui lui consacrait un article s’intitulant Like being there: Capturing the unseen

 

Au parcours de Martin Blanchet où le dépassement et la conviction sont ses alliés quotidiens dans sa recherche de l’invisible… les collectionneurs sont au rendez-vous en une longue liste de collections corporatives et privées. 

    Michel Beauchamp

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